Voilà comment je l'ai imaginé...
La confrontation entre Lui et moi.
Je réfléchissais, allongée sur mon lit et...
8 ou 10 mois ont passé
On a repris contact, je ne sais comment.
Peut-être l'ai-je appelé ?
Je ne suis pas gênée, ni troublée, je n'ai plus ce genre de sentiments.
On est contents de se voir, je pense. Oui, vraiment, un joli couple vu de loin sans doute.
On marche un peu, on sourit, on ne sait pas trop quoi se dire peut-être.
Et si on se racontait ce qu'on a vécu pendant tout ce temps, chacun de notre côté ?
Oui, vas-y, parle-moi de tes conquêtes...
Puis ce sera mon tour.
J'ai eu plusieurs aventures, mais ça n'a pas marché. Des histoires qui sonnaient faux, ça ne collait jamais vraiment
alors ça se terminait vite. Je voguais de garçons en garçons, comme ça, mais aucun n'a eu de l'importance.
Il me laisse parler, remarque que j'ai l'air triste.
- Tu as changé depuis qu'on s'est séparés, qu'est-ce qui s'est passé ?
Alors, je le regarderai, droit dans les yeux, je ne cillerai pas et d'une voix monocorde, je lui répondrai :
- La réponse est dans la question.
Je ne sais pas s'il comprendra.
A un moment ou à un autre, je vais m'emporter, me mettre à crier parce qu'il faudra bien que je lui diose, il faudra
bien que ça sorte, obligatoirement !
Peut-être que ce sera quand il me demandera "Alors, tu n'es pas retombée amoureuse ?"
Là, je tournerai la tête vers lui, révoltée, déçue, je ferai quelques pas pour m'éloigner de lui et puis finalement, je
ferai volte-face et je lui hurlerai.
"Non, non, je ne suis pas retombée amoureuse, je ne veux plus retomber amoureuse, c'est bien trop dur. C'est une
porte ouverte à la souffrance, je suis trop fragile, je ne veux plus m'exposer, je n'ai plus confiance. Plus confiance
en personne, pas même moi.
Je ne suis plus qu'une ombre maintenant, je me fais peur. Alors je fais tout pour ne pas rester seule, pour ne pas
réfléchir et je me perds dans des histoires sans lendemains avec des types qui n'en valent pas la peine, des types que
l'ancienne moi aurait détesté. Des types dont je sois sûre de ne pas pouvoir tomber amoureuse.
Et quand j'en ai assez, je m'en vais. Je ne veux rien de sérieux, je ne veux pas de discussion, je ne veux pas qu'ils
me connaissent vraiment.
Ne me pose pas de questions et je ne te dirais pas de mensonges. Voilà le mot d'ordre. Et si ça ne plait pas, la porte
est ouverte.
Je disais souvent pour rire que je devais être un peu skyzo. Maintenant, je ne trouve plus ça drôle : je le suis
devenue. Je suis restée l'élève modèle, première de sa classe, j'ai eu mon bac avec mention, la fille que tout le
monde rêve d'avoir. Mais j'suis devenue une ombre, un fantôme. Je me suis barricadée, je ne me confie à personne,
je me sens seule, terriblement seule. Les garçons vont et viennent mais... ça n'a absolument aucun sens. Ni pour eux,
ni pour moi. Je suis devenue le prototype même de la fille facile. Voilà."
Là, je m'arrêterai, parce que ma voix tremblera, parce que ma respiration sera saccadée, parce que j'aurais les larmes
aux yeux, parce que je me sentirai vidée et puis parce que ça m'aurait fait du bien de dire tout ça, tout de même.
Je sentirai les larmes sur mes joues, les essuierai et puis je dirai en souriant :
"Ca faisait longtemps que je n'avais pas pleuré. ca me soulage, ça doit vouloir dire que j'ai encore un coeur malgré tout, c'est rassurant".
Après, je ne sais pas.
Je n'arrive pas à imaginer ce qui se passera. Mais ça n'a pas d'importance.
Parce que tout ça n'arrivera pas.
Ce ne se passera pas comme ça.
D'ailleurs, il y a même de très grandes chances pour que ça ne se passe pas, tout simplement.
C'est juste que... j'aime les tragédies.
Et si cette scène se passait sous la pluie en plus, ce serait beau.
La confrontation entre Lui et moi.
Je réfléchissais, allongée sur mon lit et...
8 ou 10 mois ont passé
On a repris contact, je ne sais comment.
Peut-être l'ai-je appelé ?
Je ne suis pas gênée, ni troublée, je n'ai plus ce genre de sentiments.
On est contents de se voir, je pense. Oui, vraiment, un joli couple vu de loin sans doute.
On marche un peu, on sourit, on ne sait pas trop quoi se dire peut-être.
Et si on se racontait ce qu'on a vécu pendant tout ce temps, chacun de notre côté ?
Oui, vas-y, parle-moi de tes conquêtes...
Puis ce sera mon tour.
J'ai eu plusieurs aventures, mais ça n'a pas marché. Des histoires qui sonnaient faux, ça ne collait jamais vraiment
alors ça se terminait vite. Je voguais de garçons en garçons, comme ça, mais aucun n'a eu de l'importance.
Il me laisse parler, remarque que j'ai l'air triste.
- Tu as changé depuis qu'on s'est séparés, qu'est-ce qui s'est passé ?
Alors, je le regarderai, droit dans les yeux, je ne cillerai pas et d'une voix monocorde, je lui répondrai :
- La réponse est dans la question.
Je ne sais pas s'il comprendra.
A un moment ou à un autre, je vais m'emporter, me mettre à crier parce qu'il faudra bien que je lui diose, il faudra
bien que ça sorte, obligatoirement !
Peut-être que ce sera quand il me demandera "Alors, tu n'es pas retombée amoureuse ?"
Là, je tournerai la tête vers lui, révoltée, déçue, je ferai quelques pas pour m'éloigner de lui et puis finalement, je
ferai volte-face et je lui hurlerai.
"Non, non, je ne suis pas retombée amoureuse, je ne veux plus retomber amoureuse, c'est bien trop dur. C'est une
porte ouverte à la souffrance, je suis trop fragile, je ne veux plus m'exposer, je n'ai plus confiance. Plus confiance
en personne, pas même moi.
Je ne suis plus qu'une ombre maintenant, je me fais peur. Alors je fais tout pour ne pas rester seule, pour ne pas
réfléchir et je me perds dans des histoires sans lendemains avec des types qui n'en valent pas la peine, des types que
l'ancienne moi aurait détesté. Des types dont je sois sûre de ne pas pouvoir tomber amoureuse.
Et quand j'en ai assez, je m'en vais. Je ne veux rien de sérieux, je ne veux pas de discussion, je ne veux pas qu'ils
me connaissent vraiment.
Ne me pose pas de questions et je ne te dirais pas de mensonges. Voilà le mot d'ordre. Et si ça ne plait pas, la porte
est ouverte.
Je disais souvent pour rire que je devais être un peu skyzo. Maintenant, je ne trouve plus ça drôle : je le suis
devenue. Je suis restée l'élève modèle, première de sa classe, j'ai eu mon bac avec mention, la fille que tout le
monde rêve d'avoir. Mais j'suis devenue une ombre, un fantôme. Je me suis barricadée, je ne me confie à personne,
je me sens seule, terriblement seule. Les garçons vont et viennent mais... ça n'a absolument aucun sens. Ni pour eux,
ni pour moi. Je suis devenue le prototype même de la fille facile. Voilà."
Là, je m'arrêterai, parce que ma voix tremblera, parce que ma respiration sera saccadée, parce que j'aurais les larmes
aux yeux, parce que je me sentirai vidée et puis parce que ça m'aurait fait du bien de dire tout ça, tout de même.
Je sentirai les larmes sur mes joues, les essuierai et puis je dirai en souriant :
"Ca faisait longtemps que je n'avais pas pleuré. ca me soulage, ça doit vouloir dire que j'ai encore un coeur malgré tout, c'est rassurant".
Après, je ne sais pas.
Je n'arrive pas à imaginer ce qui se passera. Mais ça n'a pas d'importance.
Parce que tout ça n'arrivera pas.
Ce ne se passera pas comme ça.
D'ailleurs, il y a même de très grandes chances pour que ça ne se passe pas, tout simplement.
C'est juste que... j'aime les tragédies.
Et si cette scène se passait sous la pluie en plus, ce serait beau.
Commentaires :
Re: Un jour
je l'espere :)
je sais que je n'ai pas le droit de lui en vouloir, c comme ça, c tout.... mais pour l'instant, c assez difficile de prendre du recul.
je sais que je n'ai pas le droit de lui en vouloir, c comme ça, c tout.... mais pour l'instant, c assez difficile de prendre du recul.
Un jour