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Jeudi (25/11/04)
Et toi ?

J'voudrais recevoir un sms de toi là, je voudrais savoir si t'as toujours envie qu'on se fasse cette soirée tous les deux, j'voudrais savoir si tu penses à moi un ptit peu.

J'voudrais qu'on se ballade à Paris, qu'on rigole, j'voudrais oublier tous mes soucis, regarder les vitrines de Noël, si belles que je me sentirais redevenir une petite fille.

J'voudrais que tu me tiennes par la main, que tu me regardes comme tu le fais parfois, l'air mi-protecteur, mi-ailleurs. Je voudrais que tu me suives dans mes enfantillages, dans ma joie de découvrir cette si grande ville que je connais à peine toute illuminée, plus belle encore que le reste de l'année. Je te vois déjà te moquer de moi, parce que toi cette ville toi tu la connais, tu y es né, c'est comme si elle était à toi.

Mais c'est nouveau pour moi, c'est magique pour moi.

J'voudrais qu'on s'amuse, qu'on se sente bien, qu'on marche pour aller nulle part, qu'on aie un peu froid. Je voudrais qu'il y ait de la buée qui s'échappe de ma bouche quand je parle, parce que je trouve ça amusant.

Et tu voudras rentrer, parce que t'auras trop froid. Mais pas moi. Moi j'aurais froid aussi, je mourrais de froid, j'en serais toute tremblante peut-être mais ça me ferait rire. Et j'aurais envie de rester là dehors encore un peu. Avec toi.

J'voudrais qu'on aille dans un magasin de jouets, on choisirait les jeux qu'on préfère, comme des gosses, ce serait bien. Peut-être même qu'on se ferait des cadeaux idiots.

Et puis tu prendrais ma tête dans tes deux mains toujours chaudes, et tu me dirais que je suis encore une petite fille. Et je te tirerai la langue. Tu sourirais. Moi aussi. Je me blottirai dans tes bras, parce que j'aurais froid. Parce que j'en aurais envie aussi. On resterait un moment comme ça et puis je dirai "On rentre ?" et tu me dirais "Mais t'avais dit que tu voulais pas rentrer !". Et je sourirai, et tu soupireras parce que je suis chiante, mais je verrais bien dans tes yeux que tu ne m'en veux pas.

Mais les choses ne se passent jamais comme je les imagine. C'est comme ça.

Ecrit par Jen, à 21:13 dans la rubrique Blog.
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Samedi (24/04/04)
Je m'arrête ici

Ce joueb a été une excellente thérapie pour moi. Je pense que si je n'avais pas pu parler de tout ça ici, je serai devenue folle. Quand j'ai ouvert ce blog, je n'allais vraiment pas bien. C'est en mettant des mots sur tout ce qu'il m'arrivait que j'ai réussi à relativiser et aujourd'hui, je vais beaucoup, beaucoup mieux. Alors je remercie tout ceux qui sont passé ici, tout ceux qui m'ont lu, tout ceux qui m'ont laissé des ptits messages : vous m'avez beaucoup aidé. Merci. J'ai écrit ici pendant un peu plus de 4 mois et je crois que ça suffit. J'ai pu me libérer de tout ce qui m'étouffait, tout ce dont je ne pouvais pas parler... Mais maintenant, je n'ai plus besoin d'écrire ici parce que je me sens mille fois mieux. Alors je vais m'arrêter là. Merci à tous, peut-être à bientôt dans la blogosphère.

Ecrit par Jen, à 13:37 dans la rubrique Blog.
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Dimanche (18/04/04)
Ne te retourne pas

Ne te retourne pas.
N'arrête pas d'avancer.
Ne t'arrête pas, ne te retourne pas...
Derrière toi, il n'y a plus que des ombres, plus que des nuages de fumée qui disparaissent peu à peu dans le lointain.

Aujourd'hui, j'ai eu - indirectement - des nouvelles de Lui.
Je l'ai un peu cherché en fait, c'est idiot.
Ca ne m'a pas rendu triste, mais ça m'a mis mal à l'aise.
Je n'aime pas ça.
Je ne veux plus de nouvelles de lui, je n'aime pas la sensation que ça me procure.
Parce que ça me renvoit un peu en arrière mais avec le recul que j'ai aujourd'hui... C'est vraiment très étrange, je n'aime pas ça. Ca a quelque chose de malsain.

Alors, c'est simple : je ne dois pas me retourner.
Je ne dois plus me remémorer toutes ces choses...

Tous ces souvenirs qui se troublent petit à petit....
Déjà...
J'ai l'impression que c'était iréel.
Plus ça va, moins j'ai l'impression d'avoir vécu tout ça.
C'est comme si ça avait été un rêve... Enfin, j'en garde plus la sensation que laisse un cauchemar en vérité.
J'avoue me demander quel souvenir Il garde de tout ça ?
Je suppose qu'il trouve ça iréel lui aussi, insensé.
Il a du finir par rejoindre l'opinion de tous les autres sur notre histoire...
Ca ne me rend pas vraiment triste.
Je suis tellement blasée maintenant...
Je ne fais que contaster tout ça, mais ça ne me fait plus rien.
Je ne ressens plus rien en dehors de ce malaise par rapport à cette histoire.
Et je hais cette sensation.

Je ne dois plus me retourner.
Je le sais.

Orphée aussi le savait...

Ecrit par Jen, à 09:35 dans la rubrique Blog.
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Mardi (13/04/04)
Je vais bien

Je vais bien.
Je vais même très bien.
Je crois pouvoir dire aujourd'hui que je suis libérée de son emprise.
J'ai pris une bonne décision en coupant totalement les ponts avec lui.
Ca va faire un mois maintenant que je n'ai plus de ses nouvelles et je me sens mieux.

Ca n'a pas marché entre nous, c'est dommage, mais tant pis.
La vie continue.

Je n'arrivais pas à faire le deuil de cette relation pour plusieurs raisons :
 - D'abord, parce qu'il restait trop présent dans ma vie. Et je me rendais folle à force de mal interpréter chacune de ses phrases... Je ne supportais pas cette ambiguïté dans notre relation.
 - Ensuite, parce que c'était mon premier amour. Et que ça n'a pas été facile pour l'idéaliste que je suis d'admettre qu'il n'y a pas une seule et unique personne sur cette planète qui soit faite pour moi.
J'ai finalement compris que l'amour, ça vient, ça repart, et qu'il faut simplement savoir le saisir quand il est là, en profiter sans chercher à savoir s'il durera toujours.
 - Et enfin, je m'étais complètement renfermée sur moi-même.
Aujourd'hui, j'ai finalement réussi à m'entourer de personnes que j'aime, qui me soutiennent et qui ne veulent que mon bonheur. C'est surtout pour ça je crois que je me sens mieux. Parce qu'on veille sur moi. Et que ça me rassure.

Aujourd'hui, je sais que je retomberai amoureuse.
Peut-être pas maintenant, c'est encore un peu tôt, je suis encore un peu trop fragile je crois.
Mais ça viendra.
Alors j'attends, et pour l'instant, je profite simplement de la vie, parce qu'elle est belle et que je l'ai.
Je crois que j'avais oublié pendant un moment que c'était une chance.

Ecrit par Jen, à 14:56 dans la rubrique Blog.
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Lundi (29/03/04)

Ces deux derniers jours, ça ne va pas trop.
Je pensais que c'était à cause du week-end... J'ai toujours un peu de mal le week-end parce que j'suis toute seule, et je m'ennuie un peu, alors j'ai le temps de réfléchir.
Mais y'a autre chose je pense.
Je ne vois pas quoi.
Je n'arrive pas à comprendre.

Je ne me sens pas trop mal mais... non, vraiment je ne sais pas.
Je pense à lui.
Hier, j'avais envie de lui parler.
De tout, de rien, de lui dire n'importe quoi.
Je pourrais... Mais je ne veux pas.
Pourquoi je fais ça ? Par amour-propre ? Orgueil ? Ou simplement pour me protéger...

Y'a des fois, je lui en veux. Je lui en veux tellement. D'avoir tout foutu en l'air. Et je me dis que tout est de sa faute, que je le déteste, je le déteste, je le déteste !
Et puis, y'a des fois...
Il a toujours tout fait pour éviter de me parler de ses petites copines. Dès que je lui dis que j'ai besoin de lui, il est là. Même pour m'entendre me plaindre pendant des heures. Même pour m'entendre lui dire que je ne supporte pas cette situation, que je l'aime encore trop pour lui parler comme à un ami.

Je pourrais lui reparler si je voulais...
Mais je ne veux pas.
Enfin si...
Si, je veux.
Mais c'est pas possible putain, pas possible.
J'y arrive pas.
Des fois, quand il me parle, j'ai l'impression qu'il ne se souvient de rien. J'ai l'impression qu'il ne se souvient pas de nous. Et c'est dur ça, merde.
C'est pour ça que je suis partie.
Entre autres.
C'est pour ça que je lui ai dit que je ne lui parlerai plus, parce qu'il fallait que je tire un trait sur tout ça.
Peut-être parce qu'il est trop gentil avec moi... Mais j'ai pas envie d'écrire ça non plus, il est pas gentil, il m'a fait tellement, tellement de mal !

Je ne peux pas lui parler parce que je ne suis pas faite pour les deuxièmes places.
Je ne veux pas passer après cette copine du moment, non merci.
Je préférerai n'être plus rien à ses yeux.
Ou qu'il me déteste.
Mais pas cette putain de deuxième place minable.
Je trouve ça aussi frustrant qu'un "je t'aime bien".
J'aimerai tant lui inspirer quelque chose.... Mais ça, ça non. C'est trop nul, je ne peux pas le supporter.

C'est pour ça que je suis partie.
Parce que j'ai besoin de lui et qu'il n'a pas besoin de moi.
Et je déteste ça.

Je sais bien que si je veux lui parler, il sera là.
Mais pourquoi lui, il n'a plus besoin de moi ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Qu'est-ce que j'ai fait au ciel pour que...
C'est qu'il va bien en ce moment.
Alors, évidemment, il n'a pas besoin de moi.
J'aimerai savoir vers qui il se tournera maintenant quand ça n'ira pas, un de ces soirs où ce monde de fous tournera trop vite pour lui.
Parce qu'avant c'était moi, moi celle qui savait le calmer, moi la seule à qui il acceptait de parler dans ces moments là...

C'était moi son ange.

C'était moi, c'était moi.

Quand est-ce que j'ai perdu mes ailes ?
Quand est-ce que j'ai perdu les ailes qu'il m'a donné ?

Il avait fait de moi un ange, j'ai pas été à la hauteur.
Et aujourd'hui, sans ailes, je tombe...
Quelquefois, tout ça me fait si peur...

Ecrit par Jen, à 16:39 dans la rubrique Blog.
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Dimanche (21/03/04)
La nuit des étoiles

Allez, courage...
J'ai encore... encore un dernier truc à écrire, un dernier épisode.
Je veux l'écrire.
Je sais que ça va me faire du mal, parce qu'il va falloir y repenser, encore, et que c'est douloureux... mais il le faut.
Faut que ça sorte.
Faut que tout sorte.
Il faut que tu sortes.
Parce que j'en ai plus que marre.

Je ne suis plus amoureuse, mais j'ai encore mal.
Et ça m'énerve !

Enfin bref, allons-y :

C'était en juin dernier, si mes souvenirs sont bons.
Ce soir là, il n'allait pas bien du tout.
Les études...
On discutait sur MSN.
Je sentais bien qu'il était en train de craquer.
On a passé une bonne partie de la nuit à parler... comme tous les soirs à l'époque.
Mais lui, ça n'allait vraiment pas.
Il faut dire qu'il avait de sacrés problèmes à cette période.
Il savait plus quoi faire.
Moi non plus.
Ce soir là, j'avais vraiment l'impression qu'il n'y avait pas d'issue. Je ne savais pas quoi lui dire pour le réconforter.
Alors il m'a dit qu'il allait prier Dieu pour lui demander de l'aide.
Il m'a demandé s'il fallait qu'il promette quelque chose en échange... Une sorte de contrat quoi.
Ca m'a fait sourire.
Je lui ai répondu que ce n'était pas la peine.
Il m'a demandé si je croyais en Dieu.
Je lui ai dit que je croyais en quelqu'un, là haut.
Je lui ai demandé si on voyait les étoiles ce soir là, à Paris.
Il est allé voir à sa fenêtre et il m'a répondu que non... Trop de nuages.
Quand il m'a demandé pourquoi, je lui ai répondu que parfois, quand je n'allais pas bien et que je me sentais vraiment seule, je cherchais dans la nuit l'étoile la plus brillante du ciel et je lui adressais mes prières, en espérant que quelqu'un là haut m'entende.
En temps normal, il aurait sans doute trouvé ça ridicule mais ce soir là, il avait trouvé ça "craquant".
Il m'a dit qu'il prierait avant d'aller se coucher, et moi je lui ai dit que je prierai avec lui.
Il m'a dit qu'il ferait un voeu pour lui, pour son avenir, et puis qu'il prierait aussi pour qu'on finisse par être enfin réunis et pour que tout se passe bien entre nous.
Je lui ai dit que je ferais la même chose.
Ce soir là, on a du se dire "je t'aime" un million de fois...
Je n'avais pas envie de le laisser mais finalement, quand on a été vraiment crevés, on s'est dit bonne nuit et on est partis se coucher en se promettant de prier ensemble... chacun de notre côté.
J'ai éteind l'ordinateur, je suis montée dans ma chambre, je me suis mise à genoux au pied de mon lit les mains jointes et j'ai prié.
Les larmes aux yeux, j'ai prié pour lui, j'ai prié pour nous, en tremblant.
J'ai prié en espérant qu'il y ait quelqu'un là haut qui m'entende, qui m'écoute, qui m'exauce.
J'ai prié en espérant qu'il y ait quelqu'un là haut qui nous entende, qui nous écoute, qui nous exauce.
J'ai prié en espérant qu'il y ait quelqu'un là haut.

Apparemment, y'avait personne.


Ben ça m'a fait pleurer d'écrire tout ça...
C'était la dernière page à tourner je crois.
La dernière chose à immortaliser.
Je crois que si je ne devais retenir qu'un seul instant de toute notre histoire, ce serait cette nuit là.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais trouvé ça incroyablement beau.
Il y avait vraiment une ambiance, quelque chose de particulier ce soir là.
On n'en a jamais reparlé.
Je me demande comment il l'a vécu, s'il en garde un souvenir aussi émouvant, s'il y pense encore quelquefois...
Mais je ne le saurais pas.

Arf, mes larmes coulent encore, c'est idiot.
Voilà, j'en avais besoin.
Pour ne pas oublier peut-être...
Mais comment pourrais-je oublier ?
Et puis je me sens incapable de me relire alors pourquoi ?

C'est comme ça, c'est tout, j'avais besoin de l'écrire.
C'était dur.
Ca fait un moment que je voulais raconter tout ça, mais je remettais ça, encore et encore...
Je ne sais pas pourquoi.

Peut-être parce que maintenant, va falloir avancer.

Ecrit par Jen, à 15:16 dans la rubrique Blog.
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Putain....

Putain...
Faut être conne.

Il a même pas pris la peine de répondre à mon mail d'adieu, et bêtement ça me blesse.

Ecrit par Jen, à 14:15 dans la rubrique Blog.
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Jeudi (18/03/04)
Be happy

J'espère que tu seras très heureux.
Ca me rend un peu triste de savoir que je ne serai pas celle qui te rendra heureux, pas celle qui passera sa vie auprès de toi.... mais c'est comme ça.
Cette fille aura bien de la chance.
J'en suis déjà un peu jalouse... parce que tu sais si bien aimer.
Ce que je souhaiterai, juste, c'est que parfois, des petits détails te fassent penser à moi. Et que ma pensée te mette sur le visage un sourire mélancolique, et sur le coeur un voile qui se dissipera immédiatement. Ca peut te paraitre ridicule, mais ça me ferait plaisir.

C'est dur de se rendre compte que parfois, l'amour ne suffit pas.
Je t'aimais vraiment très très fort. Et je crois bien que toi aussi.
Et pourtant ça n'a pas marché.
On était bien trop différents sans doute... On n'a pas la même vision de la vie, de l'avenir... tout ça.
Nous deux, c'était improbable, incroyable, étrange, fou.... Moi j'ai trouvé ça beau.
Personne n'y croyait... Je veux dire, à part nous.
Vu nos personnalités à tous les deux, ça paraissait déjà impossible qu'on se supporte.
C'est marrant.

Au fond, je crois que je le savais bien...
Que c'était sans issue, que ça ne pouvait pas durer, qu'on n'avait pas d'avenir....
Mais sincèrement, j'en avais rien à foutre.
J'étais bien avec toi, c'est tout.

C'était fou, fou, fou.
On faisait une belle équipe je trouve.
Enfin un mec qui est à la hauteur, enfin un mec qui réussit à dompter la petite Jen.... qui réussit à lui faire mordre la poussière même, en vérité.
J'ai sincèrement cru que je ne m'en remettrais pas. J'aurais aimé mourir même, à un certain moment.
Félicitations. T'as été un adversaire de taille. Jamais j'aurais cru qu'on pouvait me toucher à ce point.

Je crois que je t'aimerai toujours mon vieux.
Comme tous les garçons que j'ai aimé en fait...
Tu resteras.... comme une cicatrice sur mon coeur. La plus profonde de mes blessures jusqu'à présent.
Une petite flamme qui s'éteindra pas.
Y'a trop de choses que j'ai pas envie d'oublier.

Fais attention à toi.
Sois heureux. La salope qui partagera ta vie a intêrét à assurer pour que tu sois un homme comblé sinon je viendrais lui botter les fesses moi-même. Non mais...

Tu sais quoi ?
Je t'en veux même plus pour les "toujours" qui n'auront duré que quelques mois.
Je sais bien que t'étais sincère. Je sais bien qu'au moment où tu les as prononcés, c'était vraiment pour toujours....

Finalement, c'est tout ce qui compte.

Sans rancune va....
Ainsi va la vie... comme on dit.

Ecrit par Jen, à 18:14 dans la rubrique Blog.
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Mardi (16/03/04)
The end

Ce dimanche, je lui ai dit que j'avais trouvé la fin de notre histoire minable.
Je lui ai dit que j'aurais aimé un "je ne t'aime plus" histoire de l'oublier plus vite. Ca aurait été plus facile pour moi.
Il m'a répondu qu'il n'aurait pas pu me le dire parce que quand on a arrêté, il m'aimait encore.

Et il a une copine donc maintenant... Il n'en est pas amoureux. Tant pis pour lui, qu'il se la garde. Sincèrement ? Je suis persuadée que je vaux mieux qu'elle. Oui, c'est con. Mais j'm'en fous. Qu'il se contente d'une histoire minable s'il veut. On partageait un truc incroyable tout les deux, c'était inconditionnel...
C'était beau, mais c'est trop tard je crois.

J'ai assez donné, j'ai assez pleuré, maintenant c'est terminé.
Je n'ai plus besoin de lui, je n'ai plus besoin de personne.

Oui, on se verra cet été... Ce que tu ne sais pas mon vieux, c'est que je serais froide au possible avec toi... ou peut-être gentille en fait.... je sais pas. On pourra être amis si tu veux :)

T'as tout foutu en l'air. Mais je t'en veux pas. Contente toi de ta vie minable et de tes histoires minables si t'en as envie. Sors avec des filles que t'aime même pas histoire de sortir avec une fille...

Moi j'ai d'autres projets. Et t'en fais plus partie.

Sans rancune. T'auras quand même été le premier que j'ai aimé à ce point.

Lundi, je lui ai envoyé un mail pour lui dire que je ne lui parlerai plus.

Ecrit par Jen, à 17:44 dans la rubrique Blog.
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Mercredi (10/03/04)
Je ne veux pas le perdre

Je ne veux pas le perdre, je ne veux pas le perdre, je ne veux pas le perdre.
Je ne veux pas perdre.

Et s'il tombait amoureux ? Et s'il m'oubliait peu à peu ? Et s'il en avait assez de mes hésitations incessantes, de mes doutes, de mes crises, de mes... de moi.

J'ai peur parfois.
J'en pleure parfois.

Ecrit par Jen, à 19:16 dans la rubrique Blog.
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