Cette semaine, j'ai repris les cours. J'ai revu mes amis et j'ai beaucoup de boulot alors je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Je me suis mise à rire, à m'amuser de nouveau, ça m'a fait du bien. Je me sentais vraiment, vraiment mieux, j'avais l'impression d'avoir avancé !

En vérité, je crois que dans la foule de mes amis et dans mon travail, je me suis simplement oubliée.

Maintenant qu'on est en week-end, que je me retrouve de nouveau seule avec moi même, je me remets à broyer un peu du noir. C'est toujours la même chose : la journée, je me sens bien, c'est la nuit que je me laisse aller. je voudrais dormir et je n'y arrive pas : y'a comme une part de moi qui tient à se faire du mal et qui me pousse à passer des nuits blanches pendant lesquelles je ne sais pas quoi faire... et mes pensées finissent toujours par me ramener vers lui. C'est dur, c'est lassant, c'est énervant, je me déteste à être comme ça. Je lui en veux, j'm'en veux.
Parfois, j'en viens à souhaiter que "ça" ne se soit jamais passé. Parce qu'Il a vraiment cassé quelque chose en moi. Je ne serai jamais plus comme avant. Jamais je ne pourrais faire confiance comme je lui ai fait confiance, jamais je pourrais donner comme je lui ai donné. Et je Lui en veux pour ça. Parce que je pensais qu'Il était à la hauteur et que finalement, Il m'a déçu.

Je pourrais plus jamais être comme avant.
Y'aura toujours cette blessure en moi.
Cette méfiance.
Et c'est de ta faute.

Connard.

J'aurais aimé qu'il me dise qu'il ne m'aimait plus. Que finalement, je n'étais pas si exceptionnelle. Ca aurait été plus facile. Alors, pourquoi il l'a pas fait ? Si c'était pour ne pas me faire de mal, c'est raté. Peut-être qu'Il pensait que je le comprendrais de moi-même. Je sais pas... je sais plus.
Mais si c'était juste les circonstances ? Juste cette situation de merde qu'il ne pouvait plus supporter ? Si c'était pas de ma faute à moi ?
Oui, je sais... On mettrait Paris en bouteille avec des "si".
Qu'on l'inonde Paris, qu'on la noie et lui avec.

Mais pourtant, je ne veux pas d'un garçon qui recule devant ce genre d'obstacles. Je ne veux pas d'un garçon qui abandonne quand ça fait trop mal et qui se réfugie dans la facilité, alors que c'est tellement moins beau. Alors, je devrais pas vouloir de Lui.
Mon coeur et ma tête vive leur vie chacun de leur côté, il ne communique pas, il ne s'entende pas. Tout à tout, l'un ou l'autre prend le dessus et moi, je subis.