Ecrit pendant la nuit… Ce n’est pas cohérent mais je ne tiens pas à corriger :
Il est 3H40, je n’arrive plus à dormir, j’suis réveillée depuis bientôt une demie heure.
Me réveiller au beau milieu de la nuit, ça ne me ressemble pas.
De toute façon, je ne me reconnais plus en ce moment, quoi que je fasse.
Mais il faut que je vous explique…
Hier soir ( il y a quelques heures, donc ), j’ai mis fin au silence, à la barrière que j’avais installé pour essayer de l’oublier, de m’en sortir et qui finalement m’enfermait, à l’opposé.
Je suis allée lui parler. Je tremblais, j’étais dans un état que je ne saurais pas vous expliquer, dans un état second, comme une malade, hystérique, que l’on soulage soudain avec une piqûre.
Dès qu’il a été là, dès qu’il a commencé à me parler, je me suis sentie apaisée.
Ce fut court, banal.
J’étais vraiment calme, vraiment bien.
Il était là, simplement.
Il n’y avait rien d’ambigu, de mal interprétable dans cette discussion.
Chacune de ses phrases respiraient le ‘je suis passé à autre chose, tu n’es plus qu’une simple-« amie »’ ( et encore, je trouve le sens de ce mot trop fort pour décrire notre non relation actuelle ).
Il n’y avait rien, donc, rien.
Et tout le temps qu’a duré cette discussion, ça allait. J’avais l’impression que ça allait.
C’était fini, oui, c’était fini mais c’était pas grave, je ne sais pas pourquoi.
Puis je me suis retrouvée seule, dans ma chambre, quand je suis allée me coucher.
Et de nouveau, le vide.
Qui remplit tout, outrageusement.
Qui remplit mon cœur toujours à vif jusqu’à ce que je déborde de larmes, encore.
Pourquoi est-ce que tu ne m’aimes plus ?
Pourquoi est-ce qu’avant, tu ne supportais pas d’être séparé de moi, tu faisais toujours tout pour me récupérer et pourquoi maintenant tu t’en fous ?
Qu’est-ce que j’ai fait ?
Qu’est-ce que j’ai fait pour devenir insipide à tes yeux ?
Est-ce que je te fais de la peine à m’accrocher comme ça ?
Est-ce que t’en as marre ?
Est-ce que finalement tu ne me trouves pas si intéressante que ça, pas si particulière ?
Est-ce que mon manque d’assurance, de confiance en moi, mes hésitations incessantes, ces phrases que je finissais jamais pour je ne sais quelle raison, est-ce que finalement t’en as eu assez, simplement ?
Est-ce que j’suis trop compliqué, chiante, incompréhensible ?
Est-ce que je veux trop me la jouer particulière alors que tu n’aspires qu’à être un mec normal ?
Pourquoi ? Pourquoi ? pourquoi ?
Dis moi pourquoi.
Pourquoi moi j’y pense encore alors que t’as tout oublié.
Avant, on était deux et maintenant que j’suis seule à y croire, je me sens ridicule.
Puis ce serait con je trouve, après tout ce temps à attendre, après toutes ces promesses, alors qu’on touchait presque au but, que ça ne se passe pas.
J’ai fait un rêve étrange.
J’étais à une soirée je crois, je me sentais mal.
Je me suis endormie avec la page d’un blog que j’adore lire en guise d’oreiller. C’est idiot les rêves.
J’étais si mal dans celui-ci... Mais ce mal-être, ce n’est pas qu’un rêve.
Quand je me suis réveillée, il était 3H15.
J’avais ce vide, si douloureux, au creux de l’estomac.
Et j’ai pensé – je ne le pense plus maintenant, je crois qu’écrire me fait du bien – j’ai pensé l’espace d’un moment que je ne voulais plus vivre, je n’en avais plus envie.
Après tout, je ne suis plus qu’une ombre, un zombie, un fantôme, plus rien.
Et j’en ai marre d’avoir mal, mais en même temps, je n’ai pas envie de l’oublier, pas envie de perdre mon amour pour lui parce que voilà, j’y ai cru, et peut-être que je n’ai pas envie d’admettre que j’avais tort, que ce n’était pas lui.
Pire, je reste persuadée du contraire : c’est lui, lui, rien que lui que je veux, lui qui me faisait m’aimer – un peu - , lui encore le seul avec qui je n’ai pas eu peur d’aimer, lui celui qui pouvait me rendre heureuse.
J’ai peur de tenter de le reconquérir, parce que si ça échoue… je ne réponds plus de rien.
J’ai besoin d’y croire encore je crois.
C’est idiot.
Le cœur a ses raisons que la raison ignore, hein ?
Je me fais un peu peur en ce moment, je dois l’avouer.
Je me connais, je ne me crois pas capable de faire quelque chose de stupide mais en même temps, je suis différente de celle que je suis en temps normal, je suis si instable à avoir l’impression d’aller bien, puis à me mettre à pleurer quelques heures après parce que c’est vrai, il n’est plus là.
Mais enfin ****, ça fait un mois qu’il n’est plus là, que tu le sais, alors arrête !
Pourquoi j’ai l’impression de le redécouvrir tous les jours ?
Je suis si fatiguée de tout ça.
Je n’avance pas, je n’avance pas.
Est-ce que j’ai envie d’avance ?
Est-ce que ça en vaut la peine sans lui ?
Si je pouvais dormir longtemps.
Très longtemps.
Un sommeil sans rêves, surtout.
Parce que ces derniers temps, tous mes rêves me rappellent à lui, et ça me réveille au beau milieu de la nuit et j’ai mal au ventre et j’ai mal au crâne et j’ai les larmes aux yeux encore.
J’ai envie de crier.
Je ne me sens pas bien, je me fais peur.
Je me dis qu’il a raison de ne plus m’aimer, je suis folle.
Je voudrais lui crier que je l’aime encore.
Je me demande ce qu’il me répondrai.
De toute façon, je ne le saurais pas puisque, chaque fois que je décide d’aller lui parler, même quand je me suis déjà répété mille fois ce que je dois lui dire, j’oublie tout, je perds mes moyens ou ce que je devais lui dire me parait ridicule, gênant. Alors je me tais.
C’est peut-être pour ça aussi qu’il ne m’aime plus. Je ne dis jamais rien.
C’est dur d’être rejetée, c’est dur.
Surtout quand déjà, au départ, on a pas du tout confiance en soi.
Je me pose tout plein de questions, je me sens mal.
Je pensais que c’était Toi mon chéri, je le pensais sincèrement.
Je croyais avoir enfin trouvé ma place – que j’avais tant cherché – et c’était à tes côtés, simplement.
Je n’ai pas su te garder, je regrette.
Je m’en veux, je m’en veux.
Au début de notre histoire, j’avais peur de me lancer, peur de l’amour et tu ne m’as pas promis de ne pas me faire souffrir ou quoi que ce soit, tu m’as dit que c’était un risque à prendre.
Merci pour ton honnêteté.
Mon Dieu, comme je t’aime.
Et comme je me déteste à m’accrocher quand je ne devrais plus y croire. Je ne supporte pas ce que je suis devenue.
Et mon indépendance ? Dont j’étais si fière. Je n’avais besoin de personne.
Aujourd’hui, tu n’es plus là et je suis perdue.
Tu me manques.
Tu sais quoi ? Il y a une chose à laquelle je pense parfois ( souvent ).
Tu te rappelles ce surnom que tu m’avais donné ?
Tu m’avais promis qu’il ne serait qu’à moi.
Et bien aujourd’hui, bêtement, je souffre à l’idée que tu les appelle comme ça elles aussi. Les autres. Celle d’entre elle qui prendra ma place ( qui l’a déjà prise ? ).
Je me raccroche à ces deux mots. Parmi les plus beaux qu’on m’ait jamais dit.
Moi, quoiqu’il arrive, je crois sincèrement que je ne laisserai personne d’autre m’appeler comme ça.
Je te dois bien ça.
Pour tout ce que tu m’as donné.
J’espère donc que je les empêcherait de m’appeler comme tu le faisais.
Je l’espère parce que je n’en suis pas sûre : le temps fait des ravages, efface tout, même les promesses, parfois.
Mais tu sais, je crois qu’on s’était trompé.
L’ange, dans l’histoire, c’était toi.
Merci pour tout.
Simplement,… Arf , foutues larmes qui me montent aux yeux, encore. Ca n’arrêtera donc jamais ?
Simplement,… comme j’ai du mal à écrire ça, c’est si dur.
Simplement, on dirait bien je crois que tu n’étais pas mon ange, que tu n’étais pas là pour moi finalement, puisque tu es parti.
Et on ne se remet pas si facilement du départ d’un ange.
Je t’aime
Je t’aime, je t’aime, je t’aime.
Pardon d’avoir encore besoin de le dire.
Il est 4H45.
Je vais essayer de me rendormir.
Commentaires :
Re: que te dire ?
je me releverai, c sûr, mais g besoin d'encore un peu de temps sans doute... Bisous Kyra ! :)
que te dire ?
il faut toujours se relever.
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